Le fonctionnement de la National Agency for the Treatment & Rehabilitation of Substance Abusers (NATReSA), responsable de la sensibilisation et la conscientisation sur les méfaits de la drogue et l’alcool, a été décortiqué lors de la séance de la Commission d’enquête sur la drogue, en Cour commerciale, le jeudi 23 juin.
Indira Rugjee, Deputy Permanent Secretary du ministère de la Santé, a expliqué qu’au moment où elle a commencé à s’occuper de l’organisme, soit le 20 août 2015, « la NATReSA était déjà une organisation morte ». Ce qui a poussé Sam Lauthan, l’un des assesseurs du président de la commission, Paul Lam Shang Leen, à lui demander : « Pourquoi avez-vous accepté ce poste si l’organisation était déjà morte ? » Indira Rugjee a alors expliqué qu’elle a essayé de la sauver, mais que « c’était difficile de le faire en cinq mois ». En fin de compte, a-t-elle ajouté, « le ministère a pris la décision de la fermer en janvier 2015 ». Selon Indira Rugjee, « plusieurs membres ne venaient pas assister aux réunions du Board. Il était difficile de prendre concrètement des décisions ». « Il y avait un manque de volonté et d’intérêt », a-t-elle souligné. L’officier en charge de l’organisme, Seewanand Ramrekha, a, quant à lui, élaboré sur le rôle de la NATReSA au quotidien. Il a déploré un manque de personnel sur le terrain pour en assurer le bon fonctionnement.
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